Je recense ici des ressources découvertes en 2012.
Discours généraux sur les TIC en éducation : beaucoup de slogans peu étayés, en quête de débats
Éric Bruillard : Au cours de la préparation d’un texte consacré aux recherches menées dans le domaine des TIC en éducation, en prenant l’exemple des ENT (espaces numériques de travail), j’ai été amené à étudier la place des recherches dans les plans et rapports officiels et dans les discours, pour l’essentiel dans les sites spécialisés. Cela m’a conduit à analyser plus en détail leur contenu et à essayer d’en saisir le mode de construction. Quel lien peut-on établir entre la ou plus exactement les recherches et ces rapports ? Comment ces derniers sont-ils alimentés ? Mais aussi quelle circulation peut-on observer relativement au contenu et aux propositions de ces différents rapports ?
L’Observatoire des médias » Rtbf.be n’est pas un concurrent déloyal de la presse écrite : un blanc-seing pour France Télévisions ?
Par Jean-François FURNÉMONT
Directeur général du CSA belge et Président de l’EPRA
« Depuis plusieurs années, la question du périmètre légitime des activités des radiodiffuseurs publics secoue de nombreux paysages audiovisuels européens […] Il s’agit d’ailleurs d’un des thèmes les plus discutés de ces dernières années au sein de l’EPRA, la plate-forme qui réunit tous les régulateurs audiovisuels européens.
En Belgique, c’est une variante de ce débat qui agite le secteur des médias, puisque ce sont moins les radiodiffuseurs privés qui se plaignent de la concurrence du radiodiffuseur public que… la presse écrite ! Suite à la décision de la RTBF de se rebaptiser rtbf.be en janvier 2010, les principaux titres de la presse belge francophone, réunis au sein de la société Journaux Francophones Belges (JFB), avaient saisi début 2010 le tribunal de commerce de Charleroi afin qu’il ordonne la cessation d’une grande partie des activités de la RTBF sur son site internet […] «
Internet a-t-il tué le cinéma ?
Box-office : 216 millions d’entrées en salles en France en 2011, un niveau inédit depuis 1966
We Don’t Learn from Our Facebook Friends
One of the great things about our new, socially networked world is that it expands out tastes — supposedly. In theory, seeing what our friends like should help us discover new music, movies, and books. In reality, it doesn’t work that way: A new study from Harvard’s Berkman Center for Internet and Society shows that the opposite is true. According to the sociologists Kevin Lewis, Marco Gonzalez, and Jason Kaufman, our online friends’ tastes don’t have much of an effect on us; in fact, we might be using their tastes to figure out what not to like. (« Social selection and peer influence in an online social network » appears in this month’s Proceedings of the National Academy of Science.)
Dans l’Idaho, des profs en guerre contre la politique numérique
Par Sabine Blanc.
[Lu sur le New York Times] Grondements dans les rangs des professeurs de l’Idaho aux États-Unis : ils sont entrés en résistance contre un plan de développement du numérique dans les lycées voté par leur État. Ils lui reprochent de leur imposer la façon d’utiliser les ordinateurs : des cours en ligne seront obligatoires. Le rôle des professeurs sera redéfini, évoluant vers celui de guides chargés d’aider les élèves, alors qu’ils délivrent actuellement des cours magistraux. Ce plan pourrait être financé en prenant de l’argent sur les payes des professeurs et des administrateurs. Ce conflit est révélateur des tensions en cours dans le pays à propos de l’usage de la technologie à l’école. Sans être rétifs à la technologie, certains dénoncent un investissement dans une pédagogie qui n’a pas démontré de façon sûre son efficacité, et sans la formation nécessaire.
Pourquoi les journalistes doivent voir Les Nouveaux Chiens de garde | Polémiques autour du film
Le film recueille des avis très tranchés et déclenche de vives polémiques. Voici quelques articles qui y réfèrent :
- La chronique d’Acrimed (ou encore ici en réponse à Mediapart)
- Sylvain Boulouque dans le Nouvel Obs
- L’avis du CQFDJournal
- Une « revue de presse » (mais où sont les critiques négatives ?)
« Bye Bye Belgium », vu par Serge Schick de l’INA
Bye Bye Belgium, sur Wikipédia
Arrêt sur images – Petit journal et polémiques : le pouvoir de l’infotainment
Information venue du Web, check !
Comment être sûr qu’un témoignage, publié sur un réseau social, est authentique ? Comment s’assurer qu’une image n’est pas un photomontage ?
« Règle des 3C » sur le web : content, context and code
Trop de liens tuent-ils le lien ?
«Où est passé le bon vieux temps où la substance de vos tweets était ce que vous disiez, et non ce sur quoi vous pointiez?», interpelle un étudiant américain qui a fondé FastBlink, une société de marketing sur les réseaux sociaux. Pour lui, trop de liens saturent l’espace en ligne, et ce, au détriment des «messages». Un phénomène qu’il qualifie, en anglais, d’«overlinkification».
Qui veut encore financer la presse ?
Comme des ours en équilibre sur un bloc de glace menacé par la fonte, les éditeurs de presse s’activent pour sauver leur industrie. Fascinés par Internet, ils s’interrogent : comment financer l’information à l’ère numérique ?
[…] Plutôt que de singulariser leurs contenus pour mieux se distinguer sur la Toile, les journaux parient sur l’ubiquité et la rapidité. Il faut être partout, à toute heure, sur toutes les plates-formes et dans tous les modes d’expression […]
Qui sera le prochain Facebook ?
À la vitesse où les succès se font et se défont sur la toile, qui peut dire quelle sera la startup qui fera autant parler d’elle après Facebook, et Google avant lui ?
Développer des pratiques critiques sur Internet — RIRE
Le Réseau d’information pour la réussite éducative (RIRE) diffuse de l’information susceptible de répondre aux besoins des acteurs de la réussite éducative.
« La pensée critique est considérée par l’UNESCO (2006) comme une compétence nécessaire afin de faire face avec efficacité aux défis du 21e siècle. Dans son rapport à l’UNESCO, Delors (2006: 47) souligne clairement que le développement de la pensée critique est essentiel pour favoriser «une véritable compréhension des évènements», principalement dans le monde moderne où ceux-ci gagnent en complexité. »
« Just fill the gaps and make millions », petite analyse structurale de récits contemporains 😉
La mort annoncée du courriel | Le Devoir
« Un Internet en mutation qui, pourrait garder en vie le courriel «pour certains usages de communication formalisée», dit le prof de communications, mais qui pourrait le faire disparaître comme «outil de communication courant» »
Avec Jacques Piette, une des sources principales de mon mémoire relatif à l’éducation aux médias et à leurs usages (littératie médiatique).
Conseil supérieur de l’audiovisuel belge
Acrimed
Arrêt sur images – soldes : contrefaçon anti-Sarkozy
Arrêt sur images – Achilli, Ferrari, Aphatie : silence sur leurs vacances ou leurs week-ends avec le conseiller de l’Elysée
De la connivence entre journalistes et politiques… La présentatrice de TF1 Laurence Ferrari, le chef de la rubrique politique de France inter Jean-François Achilli auraient chacun passé leurs vacances avec Franck Louvrier, le conseiller en communication de Sarkozy, si l’on en croit des articles de presse. Quant à Jean-Michel Aphatie, il se serait retrouvé à Eurodisney avec Louvrier. Chacun a démenti, mais de manière évasive. Mû par une curiosité sans borne, @si a tenté de leur demander comment on « croise » Franck Louvrier. En vain.
Entre surveillance et filtrage, la brèche ténue des net-citoyens – Reporters sans frontières
Ce rapport, qui dresse la nouvelle liste 2012 des pays “Ennemis d’Internet” et “sous surveillance”, est une actualisation du rapport publié le 12 mars 2011.
Le précédent rapport, publié en mars 2011, soulignait la consécration des réseaux sociaux et du rôle du Web comme outil de mobilisation et de transmission d’informations dans le contexte des mouvements de soulèvements populaires dans le monde arabe. Les mois qui ont suivi ont montré la surenchère de ripostes menées par les régimes répressifs à ce qu’ils considéraient comme des tentatives inadmissibles de “déstabilisation”. Les net-citoyens ont été, en 2011, au cœur des changements politiques qui ont affecté le monde arabe. Ils ont tenté de tenir le blackout en échec mais en ont, en contrepartie, payé le prix fort.
Parallèlement, des pays réputés démocratiques ont continué à céder aux tentations sécuritaires ou à prendre des mesures disproportionnées pour protéger le droit d’auteur. Les internautes des pays dits “libres” ont appris à se mobiliser pour conserver leurs acquis. La pression s’accroît sur les intermédiaires techniques, encouragés dans certains pays à jouer un rôle de police du Net. Des sociétés de surveillance deviennent les nouveaux mercenaires d’une véritable course à l’armement en ligne. Les hacktivistes apportent leur expertise technique aux net-citoyens pris dans les tenailles des appareils répressifs. Les diplomates entrent également en jeu. La liberté d’information en ligne représente plus que jamais un enjeu majeur de politique extérieure et intérieure.
‘Un pavé dans La Meuse’: l’envers du décors d’un journaliste en presse régionale
Pierre Jassogne a travaillé comme journaliste au sein de la rédaction du quotidien régional La Meuse. Mais après quelques mois, il a fait le choix de partir, de se tourner vers autre chose. Il ne voulait plus continuer sur cette voie. Pourquoi? En écho au blog qu’il alimente depuis sa démission, Pierre a accepté pour Apache de revenir sur ses réalités du métier de journaliste.
Le débat de l’entre-deux-tours sans impact sur le résultat
Rituel du second tour, le face-à-face télévisé n’a jamais, depuis son apparition en 1974, modifié le rapport de force entre les candidats. Décryptage sur « l’influence des médias ».
La campagne ne se joue pas sur le web | Slate
La télévision apparaît encore comme le média numéro 1 pour une élection. Internet est un outil de mobilisation, plus que de conviction.
Ne surveillez pas ce que vos enfants font sur Internet | Slate
Avant, quand on était petit, on pouvait faire du vélo ou jouer dehors sans surveillance jusqu’au dîner. Internet pourrait bien être cet espace ouvert permettant aux enfants d’explorer le monde extérieur.
BFMTV et le journalisme-réalité : on ne sait rien, mais on vous dira tout
Des heures à fixer un plan sous-exposé de la place Tahrir sur Al Jazeera, à regarder les ruines fumantes de Fukushima sur la NHK, à contempler la facade de l’immeuble de Mohamed Merah sur BFMTV, à examiner des vues aériennes de Tripoli sur France 24, écoutant des journalistes qui n’en savent, le plus souvent, pas beaucoup plus que les téléspectateurs…
« On ne parle pas de l’influence positive des jeux vidéo » – Rue89
Vanessa Lalo est psychologue clinicienne, spécialisée dans les addictions et les nouvelles technologies. Souvent accusée d’être à la botte des lobbies du jeu vidéo parce qu’elle récuse l’amalgame entre jeux vidéo violents et violence dans la société, elle est intervenue lors de la « Gamers Assembly », grand rendez-vous des joueurs, durant le week-end de Pâques.
Les formes du journalisme parlementaire au Devoir
Cet article analyse un échantillon d’articles rédigés par les correspondants parlementaires du journal montréalais Le Devoir entre 1915 et 2006. L’analyse porte sur les transformations du discours de ces journalistes. Les résultats montrent que les membres de la Tribune de la presse ne cherchent plus, comme autrefois, à rapporter les travaux du Parlement, mais plutôt à y repérer des événements susceptibles de donner lieu à des nouvelles.
Twitter, un univers faussement égalitaire
L’expression « réseaux sociaux » est trompeuse. Elle laisse croire que toutes les interactions produites par le Web 2.0 se valent, que toutes relèvent de la même logique. Si l’affaire du tweet de Valérie Trierweiler a suscité de nombreux commentaires politiques, elle a le mérite de rappeler qu’il est au moins un point sur lequel Facebook et Twitter diffèrent : le statut qu’ils confèrent à leurs utilisateurs.
Une recherche sur les war comics | Déjà vu
Cet article décrit une recherche sur les bandes dessinées de guerre publiées en grand nombre durant les années 50 et 60. Comme il est d’usage dans l’histoire de la bande dessinée américaine, nous utiliserons l’appellation war comics pour désigner ces publications éditées essentiellement aux États-Unis et en Grande-Bretagne. L’article est organisé en deux parties :
1. Quelques rappels sur l’histoire parfois confuse de ces publications fournissent des repères sur ce genre particulier de comics,
2. La description de la recherche proprement dite, c’est-à-dire le repérage dans les war comics de dessins du dispositif formé d’un fusil planté en terre et surmonté d’un casque. Cette partie s’intègre dans une recherche plus vaste sur l’histoire de ce symbole, sa signification et son évolution culturelle.
Trop de livres : quelles distinctions de valeurs faisons-nous entre les pratiques et les technologies ? « InternetActu.net
La lecture de la semaine, il s’agit d’un passage dans un magnifique article du dernier numéro de la Hedgehog Review. L’article s’intitule « Pourquoi Google ne nous rend pas stupides… ni intelligents ». On le doit à Chad Wellmon. Il s’agit d’une critique du fameux livre de Nicholas Carr, Internet rend-il bête ? (issu de son fameux article, « Est-ce que Google nous rend idiot ? »). Je n’ai traduit qu’une seule partie de l’article, intitulé « Trop de livres ».
Powerpoint « Qui a peur du grand méchant web »
Education aux médias et à l’information : programme de formation pour les enseignants
Internet, facile bouc émissaire
Par Hubert Guillaud
« Il est frappant de constater combien les transformations liées au numérique sont souvent le facile bouc émissaire de tous les maux de notre société contemporaine. Le numérique est accusé de tout : de l’individuation de la société, de l’infobésité contemporaine, de tuer le livre, le cinéma, la musique, de favoriser les échanges (non-marchands au détriment des échanges marchands), d’avoir déstructuré le travail, de la désindustrialisation, de tuer le lien social, de favoriser la violence, le terrorisme, la solitude, de détruire notre cerveau… La liste des reproches anxiogènes qu’on lui adresse semble sans fin – à l’image des espoirs qu’il cristallise en miroir. »
Pourquoi les nouveaux médias n’ont pas diversifié l’info
« LE PLUS. On a tendance à croire qu’avec la variété et la puissance d’innovation des supports médiatiques (télé, presse écrite, internet, radio) nous sommes de mieux en mieux informés, avec un large choix de contenus. Mais l’impression pourrait bien être trompeuse. Et si l’information était, au contraire, de plus en plus uniformisée ? »
Les pratiques numériques médiatiques des jeunes
Travail de recherche : Culture fr.wikipedia
« Vous êtes ici sur la page d’un travail de recherche ethnographique effectué sur l’espace francophone de Wikipédia dans le cadre d’un mémoire de fin de master en anthropologie rendu le 16 aout 2011 à l’Université catholique de Louvain-la-Neuve. La note attribuée pour ce travail dans sa version imprimée et évaluée fut 15/20.Publié sur Wikiversité par son auteur Lionel Scheepmans (contact), ce travail est devenu libre d’utilisation selon les terme de la licence CC-BY-SA […] »
Edgar MORIN – Autonomie ou dépendance de la science
Note personnelle pour des éléments d’épistémologie des sciences dans l’éducation aux médias : rendre une place au sujet humain dans le processus d’élaboration de la connaissance et dans celui d’adhésion ou non à celle-ci (confiance ou méfiance).
« Husserl avait tenté de faire apparaître comment la « crise des sciences européennes » exprime en profondeur la crise née de l’occultation du sujet qui fait la science. Selon Husserl, seul un retour réflexif sur l’état des sciences peut permettre d’élucider le sens de la crise qui se manifeste jusque dans le domaine politique. L’idée majeure de Husserl est celle du désintérêt des scientifiques pour leur propre subjectivité à l’oeuvre dans leur démarche, c’est-à-dire du défaut de réflexivité de leur recherche. En d’autres termes, les dits « scientifiques » vident la science de ses propres opérateurs et de leur contexte humain. Cela se ferait au profit d’une forme logique a priori qui permettrait d’inscrire toutes choses, et l’Homme, dans des algorithmes ».
Jeunes et éducation aux nouvelles technologies
Via "Dans le labyrinthe" de @alserres : croire que les jeunes maitrisent spontanément les nouvelles technologies est une idée reçue
— Julien Lecomte (@BlogPhilo) August 1, 2012
Analyse de 2006 sur la mise en scène médiatique des politiciens en Belgique francophone, par l’ORM
Analyse de 2006 sur la mise en scène médiatique des politiciens en Belgique francophone, par l'ORM : http://t.co/5mL8tFuH | @csabelge
— Julien Lecomte (@BlogPhilo) August 2, 2012
Les médias et l’« insécurité » : une irrésistible ascension ? (extraits de La France a peur) – Acrimed
Comment un certain traitement de la sécurité s’est-il imposé ? Quelles ont-été les modalités de ce traitement à la télévision, en particulier dans les magazines télévisés ? À ces deux questions, l’ouvrage de Laurent Bonelli – La France a peur [1] – apporte des réponses. Si l’enquête qu’il propose s’arrête en 2005, il ne fait aucun doute que, pour l’essentiel, elles valent pour les années qui ont suivi. Nous publions donc, avec l’accord de l’auteur, deux articles extraits de son livre. Voici le premier (Acrimed)
Elections : le CSA publie un vade mecum sur les « sondages et autres pratiques de consultation du public ».
Le CSA publie sur son site un vade mecum sur les « sondages et autres pratiques de consultation du public ». Ce document pratique d’une vingtaine de pages, élaboré en collaboration avec le professeur Pierre Baudewyns (UCL), a pour objectif d’attirer l’attention des éditeurs sur la méthodologie qui a présidé à l’élaboration des sondages et des consultations dont ils diffusent les résultats, et de leur permettre de s’interroger sur les limites et la validité de ceux-ci.
A noter le cassage en règle de Stéphane Rosenblatt comparant RTL et la RTBF :
« La question ne se pose pas chez nous, répond Stéphane Rosenblatt, directeur de l’information, parce que les politiques interviennent rarement dans les émissions de divertissement. C’est une culture, une tradition qui remonte loin et les pratiques sont très différentes chez nous : il n’y a pas de politiques dans les émissions de divertissement pur »
Il est amusant de pointer en effet que c’est la télévision publique, la RTBF, qui a mis en scène Les 12 Travaux de M. Daerden ou encore transformé J. Milquet et D. Reynders en Taloche.
Photoshop Phoniness: Hall of Shame | BEAUTY REDEFINED
While the majority of images of women are being digitally altered, so are our perceptions of normal, healthy and beautiful. Break free from the phoniness by browsing and sharing our Hall of Shame Gallery!
Google – Tendance des recherches
RTL-TVI et VOO : Les journalistes peuvent-ils tout dire sur leurs annonceurs ?
Les journalistes peuvent-ils enquêter ou critiquer un de leurs annonceurs comme Tecteo? La question s’est posée chez RTL-TVI, en avril dernier…
Il aura fallu seulement trente secondes d’images et de commentaires dans un JT de RTL-TVI en avril 2012, pour qu’un débat éclate au sein de la rédaction de la première chaîne belge francophone, entre direction et rédaction.
Le groupe Tecteo (Photo Tecteo.be)
En cause, un “off” – un commentaire accompagnant des images – évoquant des perquisitions dans le cadre du dossier VOO-Tecteo chez Maurice Mottard, le bourgmestre socialiste de Grâce-Hollogne.
Mémoire « Usages journalistiques des réseaux sociaux : le débat déontologique entre pays anglo-saxons et pays francophones » (Alice Siniscalchi, prix du CSA 2012)
Le Prix du mémoire a été décerné cette année à Alice Siniscalchi pour son travail de fin d’étude intitulé « Journalisme et réseaux sociaux : limiter les dérives, multiplier les usages » et réalisé dans le cadre d’un master en Information et Communication de l’Ecole de Journalisme de l’UCL, sous la direction de Benoît Grevisse. Le jury du CSA a récompensé ce mémoire qui observe de manière pertinente la déontologie et les pratiques journalistiques sous la question très actuelle des réseaux sociaux.
Mémoire : « Les journaux télévisés de la mi-journée et de la soirée sur les chaînes de télévision généralistes belges francophones, une édition de trop ?, Etude comparative des éditions quotidiennes des JT de la RTBF et de RTL-TVI »
Loïc VERHEYEN. Mémoire présenté sous la direction de M. Jean-Jacques JESPERS en vue de l’obtention du titre de master en information et communication, à finalité journalisme. Année académique 2010-2011. Ce mémoire a obtenu une « mention spéciale » dans le cadre du Prix du CSA remis en 2012.
« Hollande m’a séduit : c’est son métier »
Un passage sur la question des médias / du journalisme politique :
« Vous êtes assez critique sur la presse politique ».
« Oui, pas du tout sur les journalistes de terrain, mais sur un système qui aboutit à une uniformisation de l’information. Comme une caravane suit Hollande partout, une synthèse globale se fait au fur et à mesure. Elle est souvent plutôt intelligente, mais on retrouve les mêmes phrases partout, même indépendamment des clivages politiques des médias.
Par ailleurs, pour les gens que rencontrait Hollande, c’était souvent frustrant de voir que la presse ne s’intéressait pas tellement à eux sur le coup, mais aux déclarations de l’avant-veille et aux commentaires de la veille. Du coup, les pauvres ouvriers avaient l’impression que tout le monde se foutait de leur cas. L’un des problèmes du journalisme politique en France, c’est que la majeure partie du débat se fait autour de la tactique. On s’interroge moins sur l’indépendance de la BCE elle-même que sur l’intérêt qu’a tel homme politique à défendre telle position sur le sujet.
Enfin, j’ai été frappé par le décalage entre le discours des éditorialistes et la réalité du terrain, ou même l’opinion des gens. Par exemple sur la stature. Au début, c’est Fabius qui dit: «Vous voyez Hollande président ? On rêve.» Ensuite pendant six mois, la question a été celle-là: il est mou ou pas ? Et puis d’un coup, sans vergogne, on s’est mis à parler de son «arrogance». Tout ça parce qu’il avait mouché Juppé dans un débat ! Cette sorte d’amnésie était un peu surréaliste. Il est tout de même bizarre d’avoir passé tant de temps sur une question si dérisoire, si peu politique, et si à côté de la plaque. »
CLEMI – Eduquer aux medias 2012-2013
FLICHY, P. – Internet, un outil de démocratie ?
L’Internet, comme nous l’utilisons : “En surfant sur Internet, on tend à ne confirmer que nos propres opinions”
‘Ce phénomène, c’est celui que certains chercheurs appellent la « balkanisation ». En tant qu’internaute, nous allons avoir tendance à lire des articles ou consulter des sites Web qui renforcent nos propres convictions et confirment les idées que nous avons déjà. On ne parcourt donc pas la Toile de long en large mais on évolue tous les jours dans un même spectre de sources. Et cette balkanisation nous freine dans la mise en place de dialogues réellement riches avec d’autres personnes puisque pour y arriver, il faudrait se confronter à l’autre, à des personnes ayant des opinions différentes de la nôtre.
[…]
Mais si on remet un peu les choses en perspective, on remarque que ce phénomène n’est pas nouveau et qu’on s’informait déjà de cette manière avant »
Développer la capacité à changer de point de vue : les enjeux de la “décentration”
Casilli.fr
Le site d’Antonio Casilli.
Metrics, metrics everywhere : How do we measure the impact of journalism ?
We need to get beyond counting pageviews and ad impressions and build better ways of judging how our work changes the world around us.
« A major newsroom is publicly asking the question: How do we measure the impact of our work? Not the economic value, but the democratic value. »
« […] the idea of complete neutrality is a blatant contradiction if journalism is important to democracy »
« […]Most importantly, we need to keep asking: Why are we doing this? Sometimes, as I pass someone on the street, I ask myself if the work I am doing will ever have any effect on their life — and if so, what? It’s impossible to evaluate impact if you don’t know what you want to accomplish. »
La critique traditionnelle des médias pointe des préférences particratiques. Quid de l’idéologie d’un clash nécessaire entre les idées ?
La critique traditionnelle des médias pointe des préférences particratiques. Quid de l'idéologie d'un clash nécessaire entre les idées?
— Julien Lecomte (@BlogPhilo) October 3, 2012
Que « les » journalistes et « les » gens aient des opinions est normal, mais même des pseudo-intellectuels ne relèvent que les « petites phrases », les « attaques » et les « clashes » lors des discussions politiques notamment. Il faut de l’opposition, du clash, de la bagarre. Si l’on n’est pas d’accord, ce n’est pas possible de construire ensemble : il faut un vainqueur et un vaincu…
Si l’on sait aujourd’hui que les diverses joutes et débats ont un résultat difficile à mesurer quant aux votes (quid des millions d’euros dépensés en campagnes d’affichages et en papier ?), il me semble légitime de s’interroger sur cette présentation qui lie intimement la discussion et la guerre… Cette idéologie – parmi d’autres – me parait plus pernicieuse que la question réductrice et trompeuse des préférences affichées ou non des journalistes. Elle ne se limite d’ailleurs pas à leurs pratiques, mais aussi aux façons de lire et interpréter de leurs publics.
De l’identification à la socialisation (et vice versa) : pratiques, usages et enjeux des identités numériques
Intitulée « De l’identification à la socialisation (et vice versa) : pratiques, usages et enjeux des identités numériques », la thèse porte sur le rapport entre les technologies de l’information et de la communication et les processus d’identification et socialisation.
Les enjeux de l’éducation aux médias
Les enjeux de l'éducation aux médias renvoient à des pratiques qui transcendent largement la question des (nouvelles) technologies
— Julien Lecomte (@BlogPhilo) October 2, 2012
Selon moi, les enjeux de la critique et de l’éducation aux médias renvoient à des pratiques qui transcendent largement la question des (nouvelles) technologies. Faut-il d’ailleurs se focaliser sur les médias ou sur leurs enjeux éthiques, relationnels, épistémologiques et techniques? A mon avis, il est question de problématiques plus larges.
Concrètement, ce que je signifie par là, c’est que l’analyse des médias, de leur fiabilité et de leurs usages efficaces et critiques n’est pas une fin en soi. Elle est subordonnée en réalité à la question de l’esprit critique en général, qui renvoie à une autonomie de jugement, tant sur le plan épistémologique (fiabilité de l’information, processus et biais de perception et cognition, question de la foi, de l’adhésion, des idéologies et des croyances, etc.) que technique (maîtrise efficace des langages, des codes, des outils de production de savoirs et de pratiques, y compris au plan esthétique) et éthique (question de la vie en communauté, du relationnel, des valeurs, de la responsabilité et de la liberté, etc.)
En fait, les compétences pointées comme fondamentales par rapport à l’éducation aux médias sont d’ordre bien plus générique : ce n’est pas l’éducation à une pensée critique, citoyenne et ouverte qui se subordonne à l’éducation aux médias, mais le contraire.
Imaginaires, représentations, pratiques formelles et non formelles de la recherche d’information sur Internet : Le cas d’élèves de 6ème et de professeurs documentalistes
Par Anne Cordier [thèse]
L’objectif de ce travail est d’apporter une meilleure connaissance des imaginaires, représentations et pratiques non formelles développées par les élèves de 6ème sur la recherche d’information sur Internet, et d’effectuer un parallèle et une confrontation avec les pratiques de formation mises en oeuvre par les professeurs documentalistes. Pour ce faire, une étude qualitative, combinant entretiens semi-directifs et observation distanciée, a été menée au sein de trois établissements scolaires français. L’adoption d‟une éco-posture pour analyser la recherche d‟information sur Internet permet de considérer les pratiques de recherche et de formation de manière située, en tenant compte des contraintes opérées par les espaces d’action identifiés. Le sentiment d’expertise personnellement ressenti en matière de recherche sur Internet joue pour les deux types d’acteurs un rôle fondamental à la fois dans l’appropriation de l’outil et dans l’appréhension des séances de formation. L’étude révèle un écart important entre les pratiques de recherche ordinaires des élèves et les pratiques prescrites par les professionnels.
« Les jeux vidéo font de la politique » (et voici comment) – Entretien
Mathieu Triclot aime les jeux vidéo, comme d’autres aimaient le rock. Parce que l’un comme l’autre proposent un point de vue bancal, social, brutal du monde. Dans son ouvrage « Philosophie du jeu vidéo », le maître de conférence défend le genre comme on brandit une épée dans Diablo, avec cœur et conviction. Pour lui, les jeux vidéo sont plus que des jeux. Ils seraient l’objet (im)parfait du monde moderne, où le travail se transforme en un jeu, le jeu en un travail. Triclot revient ici sur les rapports cinéma/jeu vidéo, politique/jeu vidéo, monde du travail/jeu vidéo et étrille gamification et serious game.
Comme tous les ouvrages de la (top) collection Zones, l’ouvrage est disponible en version électronique gratuite.
Revue française des sciences de l’information et de la communication
Recherches en communication n°33 – Les compétences médiatiques des gens ordinaires (I)
Recherches en communication – Les compétences médiatiques des gens ordinaires (II)
Ma contribution dans ce numéro : Développement des compétences critiques et validation des sources : quels rôles pour l’éducation aux médias ?
Présentation et plan du livre « Médias : influence, pouvoir et fiabilité »
Recension du livre « Médias : influence, pouvoir et fiabilité » par Michel Clarembeaux
Michel Clarembeaux a réalisé une note de lecture sur cet ouvrage sur le site du Centre Audiovisuel de Liège (cavliege.be) :
« Il s’agit d’une réflexion métacognitive sur les médias et leur incidence sur nos propos et nos comportements. L’auteur se veut aussi nuancé que possible sur le pouvoir de ces médias, il entend qu’on cesse de les diaboliser et de voir dans ceux qui les façonnent, des manipulateurs professionnels. Certes, il y a bien la propagande politique, la publicité, une pratique économique qui exige de la rentabilité… Mais le rejet ne doit pas être pour autant global et sans appel. Car, en définitive, les médias nous manipulent-ils plus que notre propre perception de la réalité qui nous entoure ? […] L’hypothèse assez séduisante de Julien Lecomte est qu’une analyse critique des médias, c’est peut-être d’abord [en réalité, ça l’est aussi, pas nécessairement « d’abord »] une analyse des rapports que chacun d’entre nous entretient avec eux. Un ouvrage original et intéressant, qui revisite les « fondamentaux » de l’éducation aux médias, en multipliant les illustrations et les références. Un premier essai très prometteur ».
Médias : influence, pouvoir et fiabilité, sur le site de L’Harmattan
Julien Lecomte est titulaire d’un Master en information et communication, ainsi que de l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur. Spécialisé dans les questions de philosophie et de sociologie des médias, il interroge les liens entre les dispositifs médiatiques, la culture et l’éducation.
Quatrième de couverture
Ce livre est un recueil d’éléments permettant de comprendre et d’analyser les médias, appliqués au contexte contemporain.
Souvent, les ouvrages de critique des médias pointent des dérives de ceux-ci. Cependant, ils ne fournissent pas toujours d’éléments d’analyse et de réflexion afin de faire la part des choses de manière autonome, en première personne. Ces éléments concernent non seulement les médias en tant que tels, mais aussi les rapports individuels et sociaux que nous entretenons avec eux.
Dans un premier temps, à partir d’études de cas récents, il interroge les raisons d’être de différents reproches typiques adressés aux médias : dérives de la propagande, accointances politiques en France et chez nos voisins, fonctionnement de la presse, présence d’idéologies culturelles, lobbying et business, formatage des contenus, etc. Parallèlement à ce mouvement de remise en cause, il présente et met en pratique un panel d’outils et de théories permettant de les décrypter et d’évaluer la fiabilité des contenus qu’ils véhiculent.
Dans un second temps, cet ouvrage questionne les rapports individuels et sociaux que les usagers entretiennent avec les médias. En réfléchissant sur base de différents comportements d’adhésion et de rejet typiques, il montre combien la prise en compte des dimensions affective, cognitive et sociale peut enrichir la critique traditionnelle des médias : comment se positionner en première personne pour élaborer un jugement critique et nuancé à leur égard ?
Médias : influence, pouvoir et fiabilité – Extraits Google books
Les adolescents sur Twitter
Les adolescents sur Twitter, acte I : « C’est histoire d’être ‘in' »
Les adolescents sur Twitter, acte II : la mise en scène frénétique de soi
Internet à la maison en 10 questions
Cactus Acide
Critique des Actus, analyses, culture de l’Information, didactique et Education aux médias…
Journalistes, arrêtez d’innover
Le journalisme est en mutation, on ne cesse de le répéter. Les usages de nos audiences évoluent au rythme, effréné, des progrès technologiques. Dans un monde où plusieurs milliards de photos sont postées sur Facebook chaque mois, où YouTube ouvre ses propres chaînes de télévision, les médias traditionnels ont en effet fort à faire s’ils veulent garder un rôle dans cet univers de l’information en constante expansion.
Place de l’éducation aux médias dans le système éducatif (Educsol)
Quelques dérives du journalisme
– « Les journalistes ne sont pas gentils », par François De Smet, en rapport avec la déontologie journalistique et la fonction du journalisme
– « A quelques exemples prêtes », un article du Point, pointant les coquilles et usages maladroits de la langue française dans la presse audiovisuelle (relai d’un point de vue franco-français formulé par le CSA qui ne manque pas de s’offusquer contre les anglicismes)
– « Jean-Pierre Pernaut journaliste avant-gardiste », par Jean-Marc Manach, sur Owni, racontant les tentatives de « trafiquer » un article Wikipédia selon des propos partisans
– « Rumeur et désinformation : cas pratiques – 147 ados japonais se suicident pour cause de report de sortie d’un jeu vidéo », par Christophe Asselin, exposant des faits qui remontent à 2004 concernant une information (fausse et loufoque) relayée par Libération et France2
– « Critique des médias sur le web », une rubrique tout entière du site Acrimed qui dresse régulièrement un inventaire des posts critiquant des dysfonctionnements sur le web
Ces articles renvoient au fonctionnement journalistique, sans pour autant être des avatars de ces pratiques, bien entendu. Ce sont des dérives, mais elles reflètent aussi des manières de faire (fait de se citer mutuellement, « formatage / lissage / apprêt » des données, manque de sens dans l’exercice du journalisme, précipitation dans la transmission et la mise en forme des informations…) qui peuvent conduire à ces manquements.
Groupe de Recherche sur la Culture et la Didactique de l’information
Identité numérique : Ne laisse pas ton image t’échapper
Commentaire de Sylvain Leauthier : « mouais […] heureusement les jeunes s’en foutent […] il y a plus d’efforts de sensibilisation à faire sur le rapport aux autres que le rapport à soi je pense »
La presse féminine arrondit ses fins de mois – Acrimed | Action Critique Médias
Objectif affiché : apprendre aux « rondes » à s’habiller.
« Nous publions ci-dessous un article déjà paru dans le numéro 4 de Médiacritique(s), que les heureux abonnés de notre magazine trimestriel avaient pu découvrir en exclusivité dès cet été. Pour ne rien manquer de nos analyses, et les lire plus confortablement, un bon conseil : s’abonner ici-même. (Acrimed)
Depuis quelques années, les dossiers sur les « rondes » s’accumulent dans la presse féminine. Le « Relooking spécial rondes » semble être devenu tendance. Objectif affiché : apprendre aux « rondes » à s’habiller. Objectif non affiché : conquérir une cible marketing trop longtemps négligée ».
Je fais une analyse similaire dans le livre « Médias : influence, pouvoir et fiabilité », à propos de l’émission de télé « Belle toute nue » ou encore de la « Campagne for real beauty » de Dove. Si je m’attarde moins sur des hypothèses quant aux motivations économiques de ces acteurs médiatiques, je n’en souligne pas moins les idéologies (parfois contradictoires) en termes de « canons » de la beauté.
Connivences et complicités : amours coupables et amitiés louables ? – Acrimed | Action Critique Médias
Les liaisons amoureuses sont-elles les liaisons les plus dangereuses ?
« Ainsi, c’est officiel, puisqu’elle l’a annoncé à l’AFP : Audrey Pulvar n’est plus la compagne d’Arnaud Montebourg. Les soupçons de connivence, entretenus par les plus hautes autorités du journalisme sourcilleux, vont-ils être balayés ? Jean Quatremer (voir plus bas) va-t-il la féliciter ? Tout va-t-il enfin pour le mieux dans meilleur des mondes médiatiques possible ? »
J'aime beaucoup être détesté par les fous furieux d'#Acrimed: http://t.co/ZaMbms3f
— Jean Quatremer (@quatremer) December 3, 2012
@Noor59000 Henri Maller, prof à Paris VIII, fondateur d'un parti politique d'ultra gauche, un journaliste? :-DDD
— Jean Quatremer (@quatremer) December 3, 2012
Comment ne pas sombrer sous l’information ?
« Nous n’avons jamais eu autant de sources d’information à notre disposition. Des dizaines de chaînes de télé, des encyclopédies en ligne, des journaux gratuits sur Internet. Pourtant l’impression de confusion générale domine. Sauf pour ceux qui savent s’organiser et utiliser les bons outils… »
Par Cyrille Frank
Nick Diakopoulos : Understanding bias in computational news media
As algorithms play an ever-larger role in how we get news and information, it’s important to realize the ways that bias — intentional or not — can seep into their decisions.
Les huit jours où Tsahal a bombardé le Web
L’armée israélienne n’a plus besoin des journalistes. Elle produit elle-même l’info qu’elle diffuse sur le Web…
CAVL – Centre Audio Visuel de Liège
Découvrez les chroniques synthétiques et critiques de Michel Clarembeaux (directeur du CAV de Liège), concernant des ouvrages relatifs aux médias en 2012. Le site du CAV Liège contient de nombreuses autres recensions très riches.
En cliquant sur le titre des livres chroniqués, vous pouvez découvrir des résumés critiques (pdf) de 3 ou 4 pages les concernant.
Plus de 30 résumés critiques d’ouvrages sur les médias réalisés en 2012 sur le site du Centre Audiovisuel de Liège, ainsi que des liens vers les archives depuis 2007.
Presse : des chiffres et des pertes
Des témoignages sur les conditions des pigistes se multiplient par ailleurs.